La Bio Communication Instrumentale
Depuis l'expérience du Pendule de Foucault, on sait que toutes les parties de l'univers sont interconnectées et interagissent les unes sur les autres.
Depuis les découvertes de la physique quantique, on a compris que ce qui se produit dans l'infiniment grand se produit également dans l'infiniment petit. C'est pourquoi les découvertes du docteur Abrams, dans les années 1900, ne devraient pas nous étonner.
"Les profondeurs de l'Univers ressemblent davantage à une grande pensée qu'à une grande machine."
(J. Jeans, physicien)
"On ne peut cueillir une fleur sans déranger une étoile."
(proverbe chinois).
Et pourtant, la "Radionique Instrumentale" est toujours bien peu connue du public, même sous ses appellations plus récentes de Magnéto-Géométrie ou de Bio-Communication Instrumentale. Notons qu'il existe des différences fondamentales entre certaines techniques de "radionique" et la "radionique instrumentale du docteur Abrams" ; sans jugement sur les premières, elles ne mettent pas en jeu les mêmes fondements ni les mêmes techniques dans l'analyse et le soin.
Les réflexes viscéraux
Le docteur Albert Abrams est chirurgien et curieux. Il explore avec minutie l'auscultation par la percussion sur l'abdomen et la cage thoracique. Il s'aperçoit que les sons obtenus se modifient selon les troubles que vit le patient. Il parvient ainsi à dresser une véritable cartographie des réflexes viscéraux qui, selon lui, sont des "détecteurs d'énergie" des cellules ou organes en dysfonctionnement, ou lésés.
Il va mettre en évidence que des cellules malades, au contact d'un sujet sain, produisent les mêmes réactions. Chez un patient sain, la "zone cancer" de l'abdomen produit un son clair ; chez un cancéreux, le son est mat. Il prélève alors quelques cellules cancéreuses et les fait adhérer sur le front du sujet sain. Immédiatement, le test amène un son mat au lieu du son clair qui aurait signalé l'absence de maladie !
Abrams en déduit que "des radiations spécifiques, émanant des atomes et des molécules du tissu malade" produisent un réflexe de contraction musculaire qui modifie la qualité du test. Pour lui, toute cellule émet de l'énergie, et la qualité de cette énergie, modifiée par la maladie, se signale par une contraction musculaire, un réflexe viscéral. C'est le même phénomène qui est exploité en kinésiologie avec le "test musculaire"...
Les "rates" du Dr Abrams
Il envisage alors la possibilité de mesurer cette "énergie de la maladie". Il interpose un système de "résistances variables" entre les cellules malades (ou un "témoin biologique" du patient malade) et le patient sain sur lequel il pratique ses tests de percussion. Les cellules "malades" (ou le témoin biologique du malade) se trouvent sur un plateau en aluminium relié au patient sain (patient-test) par un conducteur électrique. La variation des potentiomètres jusqu'à ce que le signal soit perçu sur le patient-test lui permet d'établir une mesure de la vibration émise par les cellules malades. De la même façon, il "mesurera" les remèdes qui permettent le retour à l'équilibre.
C'est le début de "la Radionique Instrumentale du docteur Abrams", même si ce nom ne lui sera donné que par Ruth Drown, qui se passionna pour les travaux d'Abrams, et les développa considérablement, après avoir travaillé chez un de ses élèves, le docteur Strong, à Los Angeles. Le docteur Abrams, et bien d'autres à sa suite (dont Ruth Drown), calculent un grand nombre de "longueurs d'onde", ou "rates", ou "taux vibratoires". Ces "rates" concernent aussi bien les "maladies", que les tissus sains, les hormones, les émotions et les "médicaments"... Il en existe actuellement plus de 20 000 !
"La vibration ..., aussi subtile soit-elle, se comporte comme un stimulus, capable donc de déclencher un réflexe viscéral. ... le réflexe viscéral permet de mesurer la vibration et de la traduire par une série de chiffres. C'est cette série de chiffres que la radionique [instrumentale] appelle rates." (Pierre Tur, Naturopathe-Energéticien, enseignant en Bio-Communication Instrumentale).
Ce que nous pouvons dire des recherches du docteur Abrams, c'est qu'elles étaient en avance sur la science de son époque, tant sur le plan théorique que sur celui de la pratique. En effet, la physique quantique n'en était qu'à ses balbutiements et l'électronique ne connaissait guère que les lampes et des potentiomètres d'une précision limitée. Les travaux de George De La Warr, mais aussi ceux de nombreux autres chercheurs et praticiens tels Malcom Rae (à gauche) et David Tansley ou, plus près de nous, Yvon Combe, ont permis à la technique d'évoluer d'une manière considérable et à la théorie de se peaufiner pour parvenir aujourd'hui à une cohérence tout à fait passionnante. Et cela même si aucun praticien sérieux n'envisage la "radionique instrumentale du docteur Abrams" (ou Magnéto-Géométrie ou Bio-Communication Instrumentale) comme le moyen ultime de diagnostic ni, en conséquence, comme une panacée dans le traitement des maladies.
N'oublions pas également que bien des parallèles dans la recherche en matière d'électromagnétisme ont permis, à partir des intuitions d'Abrams, à de nombreux chercheurs et techniciens d'améliorer notre connaissance des phénomènes en cause et la pratique de techniques qui pour être différentes les unes des autres n'en relèvent pas moins du même domaine de réflexion.
Analyse et traitement
La maladie se signale avec une longueur d'onde perturbée par rapport à celle qui serait émise par le même tissu sain et, donc, par un réflexe viscéral que l'on peut capter. Cela permet l'analyse, le bilan organique. Mais, puisque toute matière émet une vibration, on peut mettre en évidence, de la même manière, la (ou les) substance qui produira la vibration correctrice. C'est la phase de traitement.
Le Dr Abrams dépose sur un disque d'aluminium le témoin biologique du patient malade ; ce disque est connecté au patient sain chez qui le test de tympanicité produit le son mat de la maladie ; il pose ensuite aux côtés du témoin biologique (en contact avec lui) le remède envisagé et constate un retour à la normale du test de percussion lorsque le remède convient.
Cette manière de procéder a été reprise depuis par les homéopathes avec l'organo-mètre de Voll qui mesure les terminaisons des méridiens d'acupuncture sur les doigts et leurs corrections lorsque le patient tient dans sa main le remède adapté. Là où Abrams va un peu plus loin, c'est qu'il soigne directement avec la vibration du remède. Il invente en effet un appareil (l'Oscilloclast) sur lequel il affiche la vibration du remède, et dont il applique l'électrode sur la zone perturbée. Dans son langage, il déclare que cet appareil est "capable de détruire les vibrations de la maladie.". Nous préférons dire, aujourd'hui, que la vibration du remède va remettre l'organisme dans sa vibration personnelle, sa longueur d'onde d'équilibre.
Les appareils actuels permettent, de la même manière, soit de "coder" la vibration du ou des remèdes découverts lors de l'analyse, soit "d'émettre" cette vibration avec le remède original lui-même placé dans l'appareil.
Un pas plus loin : le "traitement à distance"
C'est Ruth Drown, la première, qui envisage l'analyse et le traitement à distance, techniques qui seront perfectionnées plus tard, notamment par l'école anglaise de la radionique instrumentale. Pour le Dr Abrams, le témoin biologique du sujet malade (une goutte de sang à l'époque, une mèche de cheveux aujourd'hui) demeure dans l'état où il était lors du prélèvement. Pour Ruth Drown (et pour la physique quantique), ce témoin évolue et interagit avec l'organisme auquel il a appartenu...
C'est l'illustration du "principe de non séparabilité" de la physique quantique. De nombreuses expériences ont en effet démontré que deux particules, ayant été au contact l'une de l'autre à un moment donné, demeurent liées quelle que soit la distance qui les sépare ensuite. C'est le physicien français Alain Aspect qui énonça cette propriété des particules sur deux photons en 1982. Ces deux particules restent en corrélation de manière instantanée, même lorsqu'elles s'éloignent l'une de l'autre à des milliers de kilomètres (voire davantage). Si l'on modifie la polarité de l'un des deux photons, l'autre "semble savoir" ce qui s'est passé et subit la même modification de polarité. Ni l'espace, ni le temps n'interfèrent dans ce phénomène ! " ... [la notion de non séparabilité] révèle que ces relations qui sont instantanées ne peuvent être de nature matérielle ou énergétique. Ces relations qui se présentent comme des liaisons d'ordre immatériel semblent plutôt relever du domaine de l'information ou encore de l'esprit." (Raphaël Cannempasse-Riffard, dans "Biologie, Médecine et Physique Quantique ", Editions Marco Pietteur). Deux expérimentations récentes, menée au CERN, à Genève, en 1997 et en 2001, ont confirmé les travaux d'Alain Aspect sur les photons. La revue "Science et Vie" a présenté ces travaux. Alain Aspect a reçu le Prix Nobel de Physique en 2022.
Cette réalité, Ruth Drown et les premiers radioniciens la mirent en évidence dans leurs travaux avant qu'elle ne soit démontrée par la recherche en physique quantique. Le témoin biologique étant en contact permanent avec l'organisme dont il est issu, on peut en percevoir les vibrations et donc analyser les troubles vécus par le patient, et les vibrations du ou des remèdes appliquées au témoin sont immédiatement perçues par le sujet et produisent leurs effets régulateurs.
La Magnéto-Géométrie
De nombreuses évolutions techniques et théoriques sont survenues depuis l'époque des pionniers de la radionique instrumentale, avec, pour une meilleure compréhension, une évolution dans l'appellation.
L'un des personnages les plus importants dans ce domaine est sans conteste Malcom Rae , en Grande Bretagne, qui invente les cartes magnéto-géométriques, ainsi qu'une nouvelle génération d'appareils permettant l'utilisation de ces cartes. C'est à partir de là que l'ancienne "radionique" devient la Magnéto-Géométrie. Disons, pour simplifier, que ces cartes "codifient" la vibration spécifique du désordre organique ou du remède, de la même manière que le font les "rates" du docteur Abrams. Introduites dans l'appareil, elles permettent de "vérifier" le bilan ou l'analyse et, par la suite, d'émettre le traitement en direction du patient "connecté" à l'appareil par l'intermédiaire de son témoin biologique.
Malcom Rae, comme la plupart des radioniciens, employait la radiesthésie comme moyen d'analyse du patient. Cette technique, bien que très contestée, se révèle d'une grande précision et dispose maintenant d'études de niveau scientifique qui en attestent la réalité (voir les travaux du professeur Yves Rocard). C'est donc à l'aide d'un pendule, et en relation avec les cartes magnéto-géométriques et/ou des codes, qu'est réalisée l'analyse sur le témoin biologique du patient (une mèche de cheveux). De même, la recherche du traitement se fait en radiesthésie et est vérifiée par "la résonance" avec la (ou les) carte magnéto-géométrique.
L'appareil (en l'occurence, pour moi, un Radius 3, mis au point par Yvon Combe - voir ci-dessous), dans lequel se trouve la carte magnéto-géométrique et la mèche de cheveux du patient, amplifie ensuite la vibration du remède.
La Bio-Communication Instrumentale
Depuis peu de temps, et suite à des travaux allemands dans un domaine très voisin, une évolution de la Magnéto-Géométrie a conduit à l'appellation de BCI qui semble mieux répondre à la réalité du travail accompli (terme proposé par Pierre Tur, dans sa pratique et que j'ai moi-même adopté) :
- Le préfixe "bio" la replace dans le champ de la Vie.
- Le mot "communication" est lié au mode d'analyse et de soin. L'analyse se fait par la radiesthésie et emploie un témoin biologique (la mèche de cheveux). Le soin, quant à lui, s'applique au témoin. Il y a donc "communication" entre le témoin biologique et la personne à qui il appartient (présente ou non lors de l'analyse et du soin). C'est l'illustration du "principe de la non-séparabilité".
- Quant au qualificatif "instrumentale", il est l'héritage de la radionique du docteur Abrams puisque les contrôles et les soins se font au travers d'un appareil qui les codifie et les "charge", sur le témoin biologique ou sur un "support" (de l'eau) destiné à la personne traitée.
En pratique
En premier lieu, la BCI (ex-radionique instrumentale du docteur Abrams) est une méthode de contrôle de l'analyse effectuée sur un patient ou sur son témoin biologique (la mèche de cheveux). L'analyse, qu'elle soit faite en radiesthésie, à l'aide d'un analyseur type Organomètre de Voll (mesurant les terminaisons sur les doigts - mains et pieds - des méridiens d'acupuncture) ou, même, avec le test musculaire de la kinésiologie, se vérifie par la résonance avec les cartes magnéto-géométriques et/ou les codes radioniques (rates).
Bien que chaque praticien, en fonction de ses études et de ses spécialisations, soit à la recherche d'éléments spécifiques avec lesquels il est en phase, l'analyse devrait apporter les renseignements suivants (je donne ici les critères principaux qui sont ceux de l'école francophone animée par Pierre Tur) :
- La connaissance du patient, structure et terrains homéopathiques, diathèse, état de l'énergie ancestrale et de l'énergie vitale, "mesure" du niveau de stress...
- Le bilan physiologique et métabolique, état de la situation, de la crise aiguë à l'état chronique et/ou dégénératif ; niveau des troubles, fonctionnel/organique/lésionnel, concernant tel système ou organe ; présence ou absence de danger...
- Les charges imprégnatives, depuis le stress oxydatif jusqu'aux séquelles de traumatismes, en passant par les charges endogène, héréditaire et émotionnelle...
- Les déviations énergétiques, pleins, vides ou barrages sur les chakras et/ou les méridiens...
C'est à partir de cette analyse, qui n'est en rien un diagnostic médical puisqu'elle ne désigne aucune affection mais représente un bilan de santé, que le soin énergétique va intervenir. Le traitement est "chargé" de rendre à l'organisme tout entier (la plupart du temps), à un système ou à un organe sa vibration naturelle d'équilibre. La première partie du soin s'adresse donc directement aux déviations énergétiques. Des éléments complémentaires sont souvent nécessaires pour intervenir plus spécifiquement sur l'un ou l'autre problème spécifique et, dans tous les cas, sur l'élément précis en cause dans la déviation énergétique (l'étiologie). Celui-ci peut être un excès de charge infectieuse, de toxines héréditaires ou acquises (les miasmes de l'homéopathie), une charge émotionnelle excessive...
Cette approche de la maladie est très globale et reconnaît pleinement toutes les dimensions de l'être humain, physique (somatique), émotionnelle (psychique), énergétique et spirituelle. Elle accepte aussi (et elle l'intègre complètement dans sa pratique) la conception de la maladie telle qu'on la retrouve dans les travaux du docteur Hamer et des diverses branches de la biologie totale ou du décodage biologique des maladies.
Il ne s'agit pas tant, ici, de guérir telle ou telle affection que d'entreprendre un travail sur soi qui doit conduire à un équilibre bien plus vaste que le seul soulagement de voir disparaître l'un ou l'autre symptôme pénible ou même insupportable. Bien sûr, l'aspect symptomatique existe aussi et il est possible de travailler en urgence sur une manifestation particulière. Et avec grand succès souvent ! Mais le but réel est bien plus que cela !
André ROUX